Partant du large terme qu’est le choix, j’ai décidé d’axer mon travail sur les modes de vies, plus ou moins alternatifs. Du moins, des modes de vies incluants des alternatives quotidiennes à moindre impact comparer au mode de vie dit traditionnel et majoritaire. Par définition, l’Anthropocène est l’ère géologique actuelle qui se caractérise par le fait que l’humain est la principale cause des changements climatiques et/ou permanents. Dans ce contexte, cette revue se propose de passer au crible, à la façon d’un entonnoir anthropocènique, les différents aspects de la vie humaine et non humaine, qui en sont impactés. En parallèle, des témoignages de personnes ayant trouvé des alternatives dans leur quotidien seront aussi mis en avant. C’est un projet éditorial que j’aimerai continuer par la suite. Cette édition est composée de 3 dossiers d’articles universitaires, tirés de sites tels que le cairn ou encore the conversation. La lecture de ces dossiers demande une certaine concentration c’est pourquoi ils sont accompagnés d’images de paysage notamment avec la série d’Edward Burtynsky, Anthropocène de 2017. Entre ces dossiers, se trouvent des articles plus légers, trouvés sur Usbek & Rica, de témoignages de gens vivant de façon plus alternatives que la « norme ». Ces articles sont eux accompagnés de photographies d’artistes travaillant sur la notion d’écologie, notamment Angelika Markul, Michel Blazy ou encore Olafur Eliasson. À la fin de l’édition se trouve un dossier photographiques comme une fenêtre ouverte sur les travaux de tous les artistes cités dans la revue.